Histoire maritime internationale - Marines marchande ou de guerre - Grands et petits voiliers - Culture maritime (antiquariat, memorabilia, littérature, peinture…) - Tout ce qui concerne la mer et les lacs et ceux qui naviguent dessus (ou dessous) nous passionne…
mardi 31 mars 2009
Sur votre agenda : l'association French lines présente
Un siècle de grues avec l'entreprise Caillard.
Extraits du film « Symphonie des bois » de Klim, 1927, 3'12
« La famille Caillard » de Jean-Hugues Caillard, 20'
« Destination », la performance de Jean-Baptiste Fossard, 9'
Petits extraits d'un catalogue de grues, 41'
La projection a lieu le 1er avril à 20h, place Léon Carlier, face à l'ancienne usine Caillard.
Sur la route de la Compagnie générale maritime
L'arrivée de la conteneurisation
« Le sillage de l'exploit » de Lionel Roy, 1989, 8'11
« Le soleil a rendez-vous avec le froid » de Daniel Duez, 1994, 14'39
« CGM, mode d'emploi, le roro » de Jean-Marc Seban, 1987, 6'54
« L'hélice rouge » de Pierre Willemin, 1977, 18'57
La projection a lieu le 2 avril à 18h au sein de l'ISEL (quai Frissard près des docks Océane) avec la présence du Commandant Bonis.
Matelot de la Marine impériale (1806)
Matelot de la Marine impériale (1806)
lundi 30 mars 2009
Uniformes de marins de 1660 à 1845
de gauche à droite : officier de marine de Louis XIV, gentilhomme garde du pavillon amiral (Louis XV), officier de marine de la République (1793), capitaine de vaisseau de l'Empire (1810), officier de marine de la Restauration (1819) et capitaine de vaisseau sous Louis-Philippe Ier (1845)
de gauche à droite : matelot (1680-1760), matelot (1785-1798), marin de la garde (1806-1813), matelot (1804-1820), équipage de ligne (marin et quartier-maître, 1828-1841)
de gauche à droite : compagnies franches de la marine (1758), canonnier garde-côtes (1778), artillerie de marine (1796), garde-côtes (1810), artilleur de marine (1816), artilleur de marine (1843)
Source : Les uniformes de l'armée française de 1660 à 1845, illustrations de Charles Vernier, textes de Paul Willing
Uniformes de marins de 1660 à 1845
de gauche à droite : officier de marine de Louis XIV, gentilhomme garde du pavillon amiral (Louis XV), officier de marine de la République (1793), capitaine de vaisseau de l'Empire (1810), officier de marine de la Restauration (1819) et capitaine de vaisseau sous Louis-Philippe Ier (1845)
de gauche à droite : matelot (1680-1760), matelot (1785-1798), marin de la garde (1806-1813), matelot (1804-1820), équipage de ligne (marin et quartier-maître, 1828-1841)
de gauche à droite : compagnies franches de la marine (1758), canonnier garde-côtes (1778), artillerie de marine (1796), garde-côtes (1810), artilleur de marine (1816), artilleur de marine (1843)
Source : Les uniformes de l'armée française de 1660 à 1845, illustrations de Charles Vernier, textes de Paul Willing
Uniformes de marins de 1660 à 1845
de gauche à droite : officier de marine de Louis XIV, gentilhomme garde du pavillon amiral (Louis XV), officier de marine de la République (1793), capitaine de vaisseau de l'Empire (1810), officier de marine de la Restauration (1819) et capitaine de vaisseau sous Louis-Philippe Ier (1845)
de gauche à droite : matelot (1680-1760), matelot (1785-1798), marin de la garde (1806-1813), matelot (1804-1820), équipage de ligne (marin et quartier-maître, 1828-1841)
de gauche à droite : compagnies franches de la marine (1758), canonnier garde-côtes (1778), artillerie de marine (1796), garde-côtes (1810), artilleur de marine (1816), artilleur de marine (1843)
Source : Les uniformes de l'armée française de 1660 à 1845, illustrations de Charles Vernier, textes de Paul Willing
jeudi 26 mars 2009
Islandais et terre-neuvas à Binic
On dit islandais comme on dit terre-neuvas des marins et des bateaux qui se rendent sur ces lieux de pêche (Islande et Terre-Neuve). Suivant l'exemple paimpolais, les navires de grande pêche de Binic ont commencé à se rendre en Islande au milieu du XIXe siècle. En 1865, Binic comptait 12 goélettes islandaises et 18 en 1895, 7 en 1912 avec 162 pêcheurs et seulement 5 en 1913 avec 135 pêcheurs. Ces navires quittaient Binic au début du mois de février après le «pardon des Islandais» pour revenir à la fin du mois d'août, avec une moyenne de 2000 morues par homme. En 1900, Portrieux, Le Légué, Binic et Dahouët envoyaient des navires sur la côte islandaise, dont 6 navires pour Dahouët et 8 pour Binic., avant que la loi islandaise du 21 avril 1922 n'interdise le transbordement des poissons pêchés dans ses eaux territoriales et mette fin aux navires chasseurs. Avec un rendement cinq fois supérieur, la concurrence des chalutiers à vapeur à partir de 1920 où 30 de ces navires sont envoyés à Terre-Neuve va freiner l'épopée morutière des grands voiliers. La surexploitation de la pêche morutière pouvait commencer, qui décida l'Islande à fermer ses frontières maritimes. Les bateaux français s'orienteront vers d'autres territoires de pêche en particulier le Groenland à partir de 1925-26 avec les premiers chalutiers à vapeur. Et les pêches binicaises accusèrent leur déclin définitif.
Il faut cependant préciser que contrairement aux autres ports du Goëlo, les armateurs de Binic avaient créé sur place des établissements de salaison, pour fabriquer de la «morue en caisse». Cette tradition s'est maintenue durant la première moitié du XXe siècle. (source : Archives des côtes d'Armor)
Islandais et terre-neuvas à Binic
On dit islandais comme on dit terre-neuvas des marins et des bateaux qui se rendent sur ces lieux de pêche (Islande et Terre-Neuve). Suivant l'exemple paimpolais, les navires de grande pêche de Binic ont commencé à se rendre en Islande au milieu du XIXe siècle. En 1865, Binic comptait 12 goélettes islandaises et 18 en 1895, 7 en 1912 avec 162 pêcheurs et seulement 5 en 1913 avec 135 pêcheurs. Ces navires quittaient Binic au début du mois de février après le «pardon des Islandais» pour revenir à la fin du mois d'août, avec une moyenne de 2000 morues par homme. En 1900, Portrieux, Le Légué, Binic et Dahouët envoyaient des navires sur la côte islandaise, dont 6 navires pour Dahouët et 8 pour Binic., avant que la loi islandaise du 21 avril 1922 n'interdise le transbordement des poissons pêchés dans ses eaux territoriales et mette fin aux navires chasseurs. Avec un rendement cinq fois supérieur, la concurrence des chalutiers à vapeur à partir de 1920 où 30 de ces navires sont envoyés à Terre-Neuve va freiner l'épopée morutière des grands voiliers. La surexploitation de la pêche morutière pouvait commencer, qui décida l'Islande à fermer ses frontières maritimes. Les bateaux français s'orienteront vers d'autres territoires de pêche en particulier le Groenland à partir de 1925-26 avec les premiers chalutiers à vapeur. Et les pêches binicaises accusèrent leur déclin définitif.
Il faut cependant préciser que contrairement aux autres ports du Goëlo, les armateurs de Binic avaient créé sur place des établissements de salaison, pour fabriquer de la «morue en caisse». Cette tradition s'est maintenue durant la première moitié du XXe siècle. (source : Archives des côtes d'Armor)
Islandais et terre-neuvas à Binic
On dit islandais comme on dit terre-neuvas des marins et des bateaux qui se rendent sur ces lieux de pêche (Islande et Terre-Neuve). Suivant l'exemple paimpolais, les navires de grande pêche de Binic ont commencé à se rendre en Islande au milieu du XIXe siècle. En 1865, Binic comptait 12 goélettes islandaises et 18 en 1895, 7 en 1912 avec 162 pêcheurs et seulement 5 en 1913 avec 135 pêcheurs. Ces navires quittaient Binic au début du mois de février après le «pardon des Islandais» pour revenir à la fin du mois d'août, avec une moyenne de 2000 morues par homme. En 1900, Portrieux, Le Légué, Binic et Dahouët envoyaient des navires sur la côte islandaise, dont 6 navires pour Dahouët et 8 pour Binic., avant que la loi islandaise du 21 avril 1922 n'interdise le transbordement des poissons pêchés dans ses eaux territoriales et mette fin aux navires chasseurs. Avec un rendement cinq fois supérieur, la concurrence des chalutiers à vapeur à partir de 1920 où 30 de ces navires sont envoyés à Terre-Neuve va freiner l'épopée morutière des grands voiliers. La surexploitation de la pêche morutière pouvait commencer, qui décida l'Islande à fermer ses frontières maritimes. Les bateaux français s'orienteront vers d'autres territoires de pêche en particulier le Groenland à partir de 1925-26 avec les premiers chalutiers à vapeur. Et les pêches binicaises accusèrent leur déclin définitif.
Il faut cependant préciser que contrairement aux autres ports du Goëlo, les armateurs de Binic avaient créé sur place des établissements de salaison, pour fabriquer de la «morue en caisse». Cette tradition s'est maintenue durant la première moitié du XXe siècle. (source : Archives des côtes d'Armor)
mercredi 25 mars 2009
Les mardis de la mer : Les grands événements de l'histoire maritime française
Mardi 17 Mars 2009 , de 17 h 30 à 19 h 30
MARDIS DE LA MER ET DES FRANÇAIS
conférences-débats organisées par l’Institut français de la mer (IFM) et le Centre d’études de la mer de l’institut catholique de Paris (CETMER)
Les grands événements
de l’histoire maritime française
Par Philippe Haudrère, de l’académie de Marine, professeur émérite à la faculté d’histoire d’Angers et par le recteur Henri Legohérel, de l’académie de Marine, professeur émérite à la faculté de droit d’Angers
Amphi René-Rémond Escalier B – 2e étage
Institut catholique - 21 rue d’Assas - 75006 Paris
Sandy-Hook, décorateur de salle de bain
Sandy-Hook, décorateur de salle de bain
Paquebot Pasteur de la compagnie des Chargeurs réunis
Retrouvez Pasteur réquisitionné sur Navires-hôpitaux.
Pasteur ne fut un paquebot de luxe que durant quelques semaines: la Seconde Guerre mondiale a interrompu sa mise en service. Saisi par les Britanniques, il sera transport de troupes, sous pavillon anglais d’abord, puis sous pavillon français après 1945. De par sa capacité et sa vitesse, il transportera alors, durant 11 ans, le tiers des soldats engagés dans la guerre d’Indochine.
Vendu à l’Allemagne, il redevient un vrai paquebot de ligne, sous le nom de Bremen. Revendu à la Grèce, puis immobilisé en Arabie saoudite, il finit par couler sur le chemin de la démolition, en juin 1980. Un navire remarquable, devenu mythique, sans doute le paquebot qui, au monde, a transporté le plus grand nombre de passagers et parcouru le plus grand nombre de milles.
lundi 23 mars 2009
vendredi 20 mars 2009
USNS Comfort
mardi 17 mars 2009
Le paquebot Lisieux à quai à Dieppe
Le paquebot Lisieux à quai à Dieppe
lundi 16 mars 2009
Vaderland II de la Red Star line
8 décembrer 1900, voyage inaugural Anvers- Southampton-New York (sous pavillon britannique) • 11 décembre 1901, premier voyage pour American Line (affrété), Southampton-Cherbourg-New York • 8 avril 1901, dernier voyage pour cette compagnie • 16 mai 1903, premier voyage Anvers-New York (sous pavillon belge) • 25 juillet 1914, dernier voyage pour cette compagnie
• 22 septembre 1914, premier voyage Liverpool-New York (sous pavillon britannique) • Décembre 1914, premier voyage pour la White Star-Dominion (affrété), Liverpool-Halifax-Portland • Février 1915, dernier voyage pour cette compagnie • 1915, prend le nom de Southland pour International Navigation Co) • Réquisitionné comme transport de troupe, il est torpillé le 2 septembre 1915 en mer Egée. Il peut néanmoins rejoindre un port où il est réparé • Août 1916, premier voyage pour la White Star-Dominion (affrété) sur la ligne Liverpool-Québec-Montréal • Il est torpillé et coulé le 4 juin 1917 par le sous-marin allemand U.70 au large de l'Irlande (quatre tués).
Au tournant du XXe siècle, ce sont des milliers d'immigrants qui sont arrivés en Amérique du nord sur ce paquebot. Quand la Red Star Line a entamé ses activités, beaucoup de bateaux à voile naviguaient encore, mais les armateurs ont résolument opté pour les bateaux à vapeur. Sur les premiers, les voiles servaient encore d'auxiliaires. La concurrence entre les compagnies qui transportaient des émigrés était intense. Les grandes compagnies se disputaient le soutien du gouvernement et cherchaient à gagner les faveurs de la presse et des hommes politiques en leur offrant des traversées et des dîners. C'est aussi dans ce cadre qu'étaient organisées de grandes campagnes publicitaires. Les agendas, les calendriers, les grandes affiches, les brochures luxueuses et les modèles réduits de bateaux s'inscrivaient dans une stratégie de marketing soigneusement orchestrée. Le nom des navires était aussi choisi avec soin : ceux des bateaux de la Red Star Line se terminaient par "land" pour les rendre plus reconnaissables. Dans leur ordre d'entrée en service, voici les bateaux de la Red Star Line :Vaderland 1873, Nederland 1873, Switzerland 1874, Rusland 1875, Zeeland 1878, Belgenland 1879, Rhijnland 1879, Waesland 1880, Pennland 1882, Westernland 1883, Noordland 1884, Friesland 1884, Vaderland II 1900, Zeeland II 1901, Kroonland 1902, Finland 1902, Samland 1906, Gothland 1906, Lapland 1909, Poland 1920, Belgenland II 1923. (Source Nicholas Gonner, Luxembourgers in the New World)
Vaderland II de la Red Star line
8 décembrer 1900, voyage inaugural Anvers- Southampton-New York (sous pavillon britannique) • 11 décembre 1901, premier voyage pour American Line (affrété), Southampton-Cherbourg-New York • 8 avril 1901, dernier voyage pour cette compagnie • 16 mai 1903, premier voyage Anvers-New York (sous pavillon belge) • 25 juillet 1914, dernier voyage pour cette compagnie
• 22 septembre 1914, premier voyage Liverpool-New York (sous pavillon britannique) • Décembre 1914, premier voyage pour la White Star-Dominion (affrété), Liverpool-Halifax-Portland • Février 1915, dernier voyage pour cette compagnie • 1915, prend le nom de Southland pour International Navigation Co) • Réquisitionné comme transport de troupe, il est torpillé le 2 septembre 1915 en mer Egée. Il peut néanmoins rejoindre un port où il est réparé • Août 1916, premier voyage pour la White Star-Dominion (affrété) sur la ligne Liverpool-Québec-Montréal • Il est torpillé et coulé le 4 juin 1917 par le sous-marin allemand U.70 au large de l'Irlande (quatre tués).
Au tournant du XXe siècle, ce sont des milliers d'immigrants qui sont arrivés en Amérique du nord sur ce paquebot. Quand la Red Star Line a entamé ses activités, beaucoup de bateaux à voile naviguaient encore, mais les armateurs ont résolument opté pour les bateaux à vapeur. Sur les premiers, les voiles servaient encore d'auxiliaires. La concurrence entre les compagnies qui transportaient des émigrés était intense. Les grandes compagnies se disputaient le soutien du gouvernement et cherchaient à gagner les faveurs de la presse et des hommes politiques en leur offrant des traversées et des dîners. C'est aussi dans ce cadre qu'étaient organisées de grandes campagnes publicitaires. Les agendas, les calendriers, les grandes affiches, les brochures luxueuses et les modèles réduits de bateaux s'inscrivaient dans une stratégie de marketing soigneusement orchestrée. Le nom des navires était aussi choisi avec soin : ceux des bateaux de la Red Star Line se terminaient par "land" pour les rendre plus reconnaissables. Dans leur ordre d'entrée en service, voici les bateaux de la Red Star Line :Vaderland 1873, Nederland 1873, Switzerland 1874, Rusland 1875, Zeeland 1878, Belgenland 1879, Rhijnland 1879, Waesland 1880, Pennland 1882, Westernland 1883, Noordland 1884, Friesland 1884, Vaderland II 1900, Zeeland II 1901, Kroonland 1902, Finland 1902, Samland 1906, Gothland 1906, Lapland 1909, Poland 1920, Belgenland II 1923. (Source Nicholas Gonner, Luxembourgers in the New World)
vendredi 13 mars 2009
Les mardis de la mer : Enjeux et défis de la plaisance
Mardi 17 Mars 2009 , de 17 h 30 à 19 h 30
MARDIS DE LA MER ET DES FRANÇAIS
conférences-débats organisées par l’Institut français de la mer (IFM)
et le Centre d’études de la mer de l’institut catholique de Paris (CETMER)
Enjeux et défis de la plaisance
Par Gérard D’Aboville, président du Conseil supérieur de la navigation de plaisance, administrateur de l’IFM
et
Par le vice-amiral d’escadre Yves Lagane, président de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), administrateur de l’IFM
Grand amphi Paul Ricœur Escalier B – 1er étage
Institut catholique - 21 rue d’Assas - 75006 Paris
Sur votre agenda : à Rochefort le 24e congrès de marcophilie navale se tiendra les 25 et 26 avril
La section Atlantique sud-ouest de la Marcophilie Navale organise son 24e congrès national et les 20e Philatéliques de Mer au palais des congrès de Rochefort (17).
Le thème en est : Le Plongeur, premier sous-marin français construit en 1863 à l'arsenal de Rochefort.
Comme chaque année : exposition philatélique - bureau temporaire de la Poste - souvenirs philatéliques - présence de la maison d'édition La Découvrance et de ses auteurs - l'association ASTUM (uniformes anciens de la marine)- le musée national de la Marine
Renseignements au 05 46 44 73 46 Courriel : marco.aso@orange.fr. Notre ami Pierre Berrue — que vous pouvez retrouver sur le blog www.navires-hopitaux.blogspot.com – exposera à cette occasion sa collection de navires-hôpitaux et de marcophilie afférente.
Le navire-hôpital Pasteur (1945-1956)
Carte postale de Pasteur, avec timbre du navire émis en 1941, oblitération philatélique d’un bureau temporaire, «4e Bourse philatélique méditerranéenne *Marseille* 8 mai 1954.
Construit en 1938 aux chantiers de Penhoët à Saint Nazaire, lancé le 22 août 1939. Déplacement: 30447 tonnes; Dimensions: 212,40 x 27 x 8,30 mètres ; Vitesse : 26 nœuds, Puissance : 5600cv, Réquisitionné comme transport de troupe pour l’Indochine en 1945, A son retour, il est utilisé comme navire-hôpital. Rendu à la compagnie en 1956.
Le navire-hôpital Orégon (1950-1951)
Le navire-hôpital Chantilly (1945-1951)
Le navire-hôpital Canada (1939-1945)
Le navire-hôpital Sphinx (1939-1943)
Navires-hôpitaux des Œuvres de Mer de 1896 à 1939
Je dédie ce document a la mémoire des marins pêcheurs disparus à Terre Neuve, à Saint Pierre et au Groenland. A la mémoire des dorissiers et des graviers et à tous ceux péris en mer.
SAINT PIERRE II 1897 - 1903
SAINT PAUL 1897 - 1899
SAINT FRANCOIS D'ASSISES 1901 - 1915
NOTRE DAME DE LA MER 1911 - 1914
SAINTE JEHANNE 1914 - 1921
SAINTE JEANNE D'ARC ex-Sainte Jeanne 1921 - 1933
SAINT YVES 1935 - 1939
Trois-mâts goélette - Construction : Chantier Buron, Saint Malo - Plan : Mr Gautier père
Coque et voilure : Longueur totale 37 m - Longueur de flottaison 35 m - Largeur hors bordage 7,90 m - Creux sur quille 4 m - Tirant d’eau moyen armé et lesté 3 m -Volume du parallélépipède 720 m3 - Rapport du volume de carène au parallélépipède 0,442 - Déplacement du navire lesté et armé 318 m3 - Rectangle du maître couple 23,28 m2 - Surface de plongée 16,30 m2 - Rapport de la surface plongée au rectangle 0,70 - La surface de la voilure est de 612,4 m2 - Le rectangle de flottaison étant de 252,4 m2 - Le rapport de la surface au rectangle est de 2,430
Trois-mâts goélette - Construction : Chantier Buron, Saint-Malo - Plan : Mr Gautier père
Lancement : 18 mars 1897 à Saint Servant - Description : Identique au Saint-Pierre
Revendu en 1905, à un armateur de Saint Pierre, pour le transport de la morue.
SAINT-PAUL
Echoué le 2 mai 1897 en baie de Reikjavik (Islande). Déséchoué le 17 mai, grâce à l’aide du croiseur français La Manche. Perdu le 4 avril 1898 au cap Portland (Islande). Pas de victime.
Carte postale du Saint François d’Assise, avec correspondance du 2 mai 1905
Carte postale du navire-hôpital Saint François d’Assise
Construction : Ateliers et Chantiers de Bretagne, Nantes. Plan : MM de la Brosse et Fouché. Lancement : 4 décembre 1900. C’est un bâtiment en acier, d’une portée de 5 a 600 tonneaux, muni d’une puissante mâture et d’une machine de 300 chevaux.
Longueur totale 50 m - Largeur hors bordage 9,20 m - Creux 4,60 m - Machine 300 chevaux
Carte postale du navire-hôpital Notre-Dame de la Mer
Carte postale du Notre Dame de la Mer, messe a bord
Construction : Ateliers et Chantiers de Bretagne, Nantes. Plan : MM de la Brosse et Fouché Lancement : 15 mars 1911. Chalutier à vapeur, sous le nom d'Occident, 450 tonneaux,
Acquis par la société des Œuvre de Mer, et prend le non de Notre-Dame de la Mer. Capacité de 14 lits ; En 1914-1918, réquisitionné à St Jean de Luz , comme patrouilleur auxiliaire. Dé réquisitionné et vendu en 1920
SAINTE-JEHANNE
1914-1920
SAINTE-JEANNE D’ARC
1921-1933
Carte postale du « Navire-hôpital Sainte Jehanne » à Lorient (Morbihan). Oblitération manuelle au verso « Lorient Morbihan, 20h10 20-11- 16 » cachet manuelle d’arrivée « Boulogne sur Mer , Pas de Calais 17h 22-11-16 » Cachet ovale violet «Ecole des Mécaniciens *Lorient* Vaguemestre».
Carte postale du «Navire-hôpital Sainte Jeanne D’Arc»
Carte postale du « Navire-hôpital Sainte Jeanne D’Arc », une cérémonie religieuse à bord
Construction : Ateliers et Chantiers de Bretagne, Nantes. Sous le nom de Sainte-Jehanne.
Lancement : 2 mars 1914. Mis en service en mai 1914. Déplacement 841 t ; L 52,80m ; Vitesse 11 nœuds ; Puissance 65cv ; L 52,8 m ; capacité de 32 lits.
Réquisitionné le 27 aout 1914 comme Patrouilleur, par la marine nationale, le 30 mars 1915, à 30 milles au large entre Dieppe et Fécamp, la Sainte-Jeanne, a coulé en passant par-dessus le sous-marin allemand U 37. Remis en état a Brest. Dé réquisitionné en mai 1919.
Rebaptisé Sainte Jeanne d’Arc le 17 mars 1921, reprend ces activités, désarmé en 1932, et vendu le 29 octobre 1935 a la démolition en Angleterre.
SAINT-YVES
1935-1939
Carte postale du « Navire-hôpital Le Saint Yves »
Timbre vignette du navire d’assistance Le Saint Yves, vendu au profit des œuvres de mer.
Construction type Dundee. Chantier naval de Normandie, Fécamp, sous le nom de Willy Fursy. Lancement : 1929, Fécamp ; Déplacement 218,3 t ; L 27,60m x l 7,16m x 3,40m ; Vitesse 8,5nd ; Puissance 90 cv .Comme bateau de pêche a la morue, il fera une seul campagne au Groënland en 1934. Vendu à la Société des Œuvres de Mer et rebaptisé St-Yves, transformé en navire-hôpital en 1935, capacité 8 couchettes et 6 en hamac, désarmé en octobre 1939.
TIMBRES POSTE EMIS AU PROFIT DES ŒUVRES DE MER