mardi 30 décembre 2008

Les Navires-hôpitaux


Mal connus, voire ignorés, les navires-hôpitaux français ont participé à l’ensemble des conflits, nationaux ou internationaux, dans lesquels la France a été impliquée au cours du XXème siècle, de la guerre des Boxers à celle du Golfe.

Ces navires à l'histoire particulière font l'objet d'une publication de l'agence Adhemar que vous pouvez vous procurer sur notre site (tirée du livre "Navires-hôpitaux français au vingtième siècle" ).

Notre agence recherche pour vous et met à votre disposition les informations et documents maritimes dont vous avez besoin pour vos publications ou vos recherches. Interrogez-nous :
agence.adhemar@yahoo.fr
www.agence-adhemar.com

Nos paquebots transatlantiques : La Provence

La Provence, carte postale n°2 de la série Nos paquebots transatlantiques

Construit en 1906 par les chantiers Penhoët à Saint-Nazaire, le paquebot La Provence, appartenant à la Compagnie générale transatlantique (CGT), assurait la liaison Le Havre-New York. Il s'illustra le 31 mai 1906, en marquant le record de vitesse de traversée entre New York et Plymouth (Angleterre), contre le Deutschland de la Hamburg Amerika Linie.
Transformé en croiseur auxiliaire et affecté au transport de troupes pendant la Première Guerre mondiale, il fut rebaptisé Provence II, car un cuirassé portait déjà ce nom. Il finit sa carrière en Méditerranée, torpillé, le 26 février 1916, par le sous-marin allemand U 35, à l'ouest de l'île grecque de Cerigo*.
*Et triste, Cérigo, qui fut jadis Cythère,
Cythère aux nids charmants, Cythère aux myrtes verts,
La conque de Cypris sacrée au sein des mers.
La vie auguste, goutte à goutte, heure par heure,
S'épand sur ce qui passe et sur ce qui demeure;
Là-bas, la Grèce brille agonisante, et l'oeil
S'emplit en la voyant de lumière et de deuil…
(Victor Hugo, Les Contemplations)

Nos paquebots transatlantiques : La Provence

La Provence, carte postale n°2 de la série Nos paquebots transatlantiques

Construit en 1906 par les chantiers Penhoët à Saint-Nazaire, le paquebot La Provence, appartenant à la Compagnie générale transatlantique (CGT), assurait la liaison Le Havre-New York. Il s'illustra le 31 mai 1906, en marquant le record de vitesse de traversée entre New York et Plymouth (Angleterre), contre le Deutschland de la Hamburg Amerika Linie.
Transformé en croiseur auxiliaire et affecté au transport de troupes pendant la Première Guerre mondiale, il fut rebaptisé Provence II, car un cuirassé portait déjà ce nom. Il finit sa carrière en Méditerranée, torpillé, le 26 février 1916, par le sous-marin allemand U 35, à l'ouest de l'île grecque de Cerigo*.
*Et triste, Cérigo, qui fut jadis Cythère,
Cythère aux nids charmants, Cythère aux myrtes verts,
La conque de Cypris sacrée au sein des mers.
La vie auguste, goutte à goutte, heure par heure,
S'épand sur ce qui passe et sur ce qui demeure;
Là-bas, la Grèce brille agonisante, et l'oeil
S'emplit en la voyant de lumière et de deuil…
(Victor Hugo, Les Contemplations)

lundi 29 décembre 2008

Lusitania en 1907

Lusitania, 1907 par Morlaine
RMS Lusitania, paquebot transatlantique britannique de la Cunard.
Lusitania fut construit en deux ans et lancé le 7 juin 1907 à Clydebank, en Écosse, torpillé par un sous-marin allemand, le 7 mai 1915, au large de l’Irlande. (Source Wikipedia)

Lusitania en 1907

Lusitania, 1907 par Morlaine
RMS Lusitania, paquebot transatlantique britannique de la Cunard.
Lusitania fut construit en deux ans et lancé le 7 juin 1907 à Clydebank, en Écosse, torpillé par un sous-marin allemand, le 7 mai 1915, au large de l’Irlande. (Source Wikipedia)

Lusitania en 1907

Lusitania, 1907 par Morlaine
RMS Lusitania, paquebot transatlantique britannique de la Cunard.
Lusitania fut construit en deux ans et lancé le 7 juin 1907 à Clydebank, en Écosse, torpillé par un sous-marin allemand, le 7 mai 1915, au large de l’Irlande. (Source Wikipedia)

samedi 27 décembre 2008

A la recherche de France II

Daniel Hillion recherche tout document sur la construction, entre 1911 et 1913, aux chantiers de Gironde, à Bordeaux, de France II, le plus grand voilier français. Merci d'avance.
Répondre à editionsmdv@yahoo.fr qui transmettra.

A la recherche de France II

Daniel Hillion recherche tout document sur la construction, entre 1911 et 1913, aux chantiers de Gironde, à Bordeaux, de France II, le plus grand voilier français. Merci d'avance.
Répondre à editionsmdv@yahoo.fr qui transmettra.

vendredi 26 décembre 2008

Annales du patrimoine de Fécamp n° 10

Nos amis des Annales du Patrimoine de Fécamp viennent de publier leur numéro 10.
Un sommaire très riche qui laisse une grande place au «Fécamp, port de mer…».


En voici le détail :
Yann Gobert-Sergent : Quand les marins quittent la mer, Fécamp en 1739 d’après l’inspecteur Sicard
Jean-Pierre Ledru : Impressions d’un premier voyage à bord du Vikings III
Jean-Pierre Watté - Alain Faraut : Pierres de mouillage et navigation ancienne en Basse Seine
Guillaume Lemaitre : Yport au XVIIe siècle ou la vie chicaneuse de Louis Massé
Yves Duboys Fresney : La station balnéaire d’Yport vers 1900, ses artistes et ses villas
Pierre-Marie Guihard : Le loup mangeur de soleil, Musée de la Bénédictine
Dossier : Le Grand Quai
Anne Bourienne-Savoye : Le Grand Quai au XVIIIe siècle
Jean-Pierre Balier : De la chaussée des barres au grand quai
Victor Banse : Souvenirs du Grand Quai au début du XXe siècle - à propos du tableau “La Criée” de Henri Darien
Manuel Martin : Les habitants du grand quai selon le recensement de 1851

Pour commander ce numéro et ses autres publications et soutenir l’action de l'Association Fécamp Terre-Neuve, rendez-vous sur le site www.fecamp-terre-neuve.fr

mercredi 24 décembre 2008

Les Naufragés (conte de Noël) 3/3

Bonnes fêtes de Noël à nos lecteurs et amis, amoureux de la mer et de ses bateaux

Dans nos archives, nous avons trouvé ce petit livre illustré d’images d’Épinal – Album d'images Les marins Naufragés, Olivier Pinot, éditeur à Épinal. Epilogue de notre conte de Noël commencé le 7 décembre.
Bien entendu, on n’écrirait plus ces aventures comme cela de nos jours, ni dans la forme, ni dans le fond mais j’ai lu dans mon enfance des histoires comme celle-là et je me suis dit que nombre de nos fidèles aimeraient aussi en retrouver l’esprit. Bonnes fêtes! CM

«Par une de ces nuits des tropiques, quand l'atmosphère fait pressentir l’orage prochain. Quand l’air raréfié, chaud et lourd, laisse à peine respirer , nos matelots dédaignant leur cabane, s'étaient couchés en plein air et reposaient tranquillement. La nuit était sombre, le ciel sans étoiles. Tout à coup, au loin sur les flots, la sentinelle entend un bruit qui s’intensifie et semble se rapprocher du rivage. Il croit reconnaître le bruit causé par un grand nombre de rames… Ce ne pouvait être que des sauvages, car des Européens ne se hasarderaient jamais à aborder en canots, de nuit, une terre inconnue. »

«Un bon moment se passe dans l’anxiété, car le jour ne permettait pas encore de distinguer aux environs.
Tout d’un coup, d’immenses éclats de rire retentirent dans les arbres, et les marins envoyés en vedettes dégringolaient de leurs postes d'observation en riant… le bruit venait tout bonnement d'une énorme bande de phoques ou veaux marins!»

Ah! messieurs, vous nous avez fait passer une nuit blanche, ou plutôt noire d'inquiétude ; mais vous allez nous payer cela. En un quart d'heure, ils eurent fait une affreuse boucherie. Nos matelots firent ample provision de peaux, de viande et surtout de graisse…

Bien des jours s’étaient écoulés, les pauvres naufragés passaient leur temps à la chasse et à la pêche. Un jour, bien avant dans l'intérieur de l’île, ils trouvèrent une quantité d’ossements à l’entrée d’une caverne. S’étant bien imprudemment hasardé dans sa découverte, six hommes se trouvèrent pris entre deux feux. De puissants rugissements retentissant devant et derrière eux.

Mes enfants, dit le chef, barricadons-nous dans cet antre, nous aurons plus facile à nous défendre.

«Il était temps car à cinquante pas s’avançait un énorme lion à crinière noire, suivi de sa lionne, le mâle portait entre ses dents une antilope entière, sans paraître embarrassé ni chargé de son lourd fardeau… deux coups de feu atteignirent le lion, l'un lui brisa une patte, l’autre lui laboura les flancs… Un balle du vieux chef arrêta sa course finale, il avait le cœur traversé. Une décharge générale renversa la lionne qui, malgré cela, s’éloigna. Nos marins se croyaient déjà maîtres du champ de bataille et allaient sortir quand de nouveaux rugissements se firent entendre. La lionne était allé chercher le renfort de deux autres lions qui se tenaient en embuscade, empêchant toute sortie…» Pour échapper à «l’antre où l'air était méphitique, vicié par les débris de chair en putréfaction», servant d’appât, un mari s'avança au devant des lions qui se jetèrent sur lui. Le subterfuge réussit car les lions tombèrent sous les coups de fusils de ses compagnons retranchés.

Ainsi, d'aventure en aventure, les saisons se succédèrent. «Depuis bien longtemps, les vêtements qu'ils avaient sauvés du naufrage étaient tombés en lambeaux, tant bien que mal ils étaient couverts entièrement de peaux ; avec leurs barbes incultes et leurs longs cheveux, les naufragés ressemblaient bien plutôt à d’affreux sauvages qu’à des hommes civilisés… La poudre manquait et l'ingéniosité des pièges que leur avait enseignés le vieux maître ne suffisait plus à les nourrir décemment. Leur position devenait affreuse, et il ne pouvaient pas prévoir combien de temps ils devaient rester sur cette terre déserte, exposés à la famine, aux privations de toutes sortes et aux plus effroyables dangers. »

«Enfin le navire si ardemment attendu, apparut un jour à quelques milles du bord. Les naufragés avertis par leur vedette, poussèrent des cris d’allégresse, coururent à la côte allumer de grands feux… Bientôt les naufragés, avec des larmes de joie et de reconnaissance, sautèrent au cou des marins qui venaient les sauver. Le navire était un vaisseau de haut bord de la marine royale d’Angleterre. Au moment où la chaloupe s'éloignait du rivage, la nuit tombait et les voix formidables des lions et des tigres commençaient à retentir sur toute l'étendue de l’île. Il semblait qu’ils célébrassent par ce concert de rugissements le départ des hommes qui étaient venus troubler leur solitude et leur déclarer une guerre acharnée où tant des leurs avaient trouvé la mort.»
Fin

Les Naufragés (conte de Noël) 3/3

Bonnes fêtes de Noël à nos lecteurs et amis, amoureux de la mer et de ses bateaux

Dans nos archives, nous avons trouvé ce petit livre illustré d’images d’Épinal – Album d'images Les marins Naufragés, Olivier Pinot, éditeur à Épinal. Epilogue de notre conte de Noël commencé le 7 décembre.
Bien entendu, on n’écrirait plus ces aventures comme cela de nos jours, ni dans la forme, ni dans le fond mais j’ai lu dans mon enfance des histoires comme celle-là et je me suis dit que nombre de nos fidèles aimeraient aussi en retrouver l’esprit. Bonnes fêtes! CM

«Par une de ces nuits des tropiques, quand l'atmosphère fait pressentir l’orage prochain. Quand l’air raréfié, chaud et lourd, laisse à peine respirer , nos matelots dédaignant leur cabane, s'étaient couchés en plein air et reposaient tranquillement. La nuit était sombre, le ciel sans étoiles. Tout à coup, au loin sur les flots, la sentinelle entend un bruit qui s’intensifie et semble se rapprocher du rivage. Il croit reconnaître le bruit causé par un grand nombre de rames… Ce ne pouvait être que des sauvages, car des Européens ne se hasarderaient jamais à aborder en canots, de nuit, une terre inconnue. »

«Un bon moment se passe dans l’anxiété, car le jour ne permettait pas encore de distinguer aux environs.
Tout d’un coup, d’immenses éclats de rire retentirent dans les arbres, et les marins envoyés en vedettes dégringolaient de leurs postes d'observation en riant… le bruit venait tout bonnement d'une énorme bande de phoques ou veaux marins!»

Ah! messieurs, vous nous avez fait passer une nuit blanche, ou plutôt noire d'inquiétude ; mais vous allez nous payer cela. En un quart d'heure, ils eurent fait une affreuse boucherie. Nos matelots firent ample provision de peaux, de viande et surtout de graisse…

Bien des jours s’étaient écoulés, les pauvres naufragés passaient leur temps à la chasse et à la pêche. Un jour, bien avant dans l'intérieur de l’île, ils trouvèrent une quantité d’ossements à l’entrée d’une caverne. S’étant bien imprudemment hasardé dans sa découverte, six hommes se trouvèrent pris entre deux feux. De puissants rugissements retentissant devant et derrière eux.

Mes enfants, dit le chef, barricadons-nous dans cet antre, nous aurons plus facile à nous défendre.

«Il était temps car à cinquante pas s’avançait un énorme lion à crinière noire, suivi de sa lionne, le mâle portait entre ses dents une antilope entière, sans paraître embarrassé ni chargé de son lourd fardeau… deux coups de feu atteignirent le lion, l'un lui brisa une patte, l’autre lui laboura les flancs… Un balle du vieux chef arrêta sa course finale, il avait le cœur traversé. Une décharge générale renversa la lionne qui, malgré cela, s’éloigna. Nos marins se croyaient déjà maîtres du champ de bataille et allaient sortir quand de nouveaux rugissements se firent entendre. La lionne était allé chercher le renfort de deux autres lions qui se tenaient en embuscade, empêchant toute sortie…» Pour échapper à «l’antre où l'air était méphitique, vicié par les débris de chair en putréfaction», servant d’appât, un mari s'avança au devant des lions qui se jetèrent sur lui. Le subterfuge réussit car les lions tombèrent sous les coups de fusils de ses compagnons retranchés.

Ainsi, d'aventure en aventure, les saisons se succédèrent. «Depuis bien longtemps, les vêtements qu'ils avaient sauvés du naufrage étaient tombés en lambeaux, tant bien que mal ils étaient couverts entièrement de peaux ; avec leurs barbes incultes et leurs longs cheveux, les naufragés ressemblaient bien plutôt à d’affreux sauvages qu’à des hommes civilisés… La poudre manquait et l'ingéniosité des pièges que leur avait enseignés le vieux maître ne suffisait plus à les nourrir décemment. Leur position devenait affreuse, et il ne pouvaient pas prévoir combien de temps ils devaient rester sur cette terre déserte, exposés à la famine, aux privations de toutes sortes et aux plus effroyables dangers. »

«Enfin le navire si ardemment attendu, apparut un jour à quelques milles du bord. Les naufragés avertis par leur vedette, poussèrent des cris d’allégresse, coururent à la côte allumer de grands feux… Bientôt les naufragés, avec des larmes de joie et de reconnaissance, sautèrent au cou des marins qui venaient les sauver. Le navire était un vaisseau de haut bord de la marine royale d’Angleterre. Au moment où la chaloupe s'éloignait du rivage, la nuit tombait et les voix formidables des lions et des tigres commençaient à retentir sur toute l'étendue de l’île. Il semblait qu’ils célébrassent par ce concert de rugissements le départ des hommes qui étaient venus troubler leur solitude et leur déclarer une guerre acharnée où tant des leurs avaient trouvé la mort.»
Fin

lundi 22 décembre 2008

Le clin d’œil des Sauveteurs en mer

"Comment ça si on fait aussi dans le sauvetage boursier ?!?…”

Ce clin d’œil des Sauveteurs en mer pour vous rappeler qu'il est toujours temps de faire un don ou d'acheter leur sympathique calendrier 2009. Rendez-vous sur le site SNSM.

Le clin d’œil des Sauveteurs en mer

"Comment ça si on fait aussi dans le sauvetage boursier ?!?…”

Ce clin d’œil des Sauveteurs en mer pour vous rappeler qu'il est toujours temps de faire un don ou d'acheter leur sympathique calendrier 2009. Rendez-vous sur le site SNSM.

dimanche 21 décembre 2008

Le paquebot De Grasse


De sa construction en Écosse en 1924 jusqu'à sa fin en Méditerranée en 1962, le paquebot De Grasse, de la Compagnie générale transatlantique, a traversé plusieurs époques de la marine marchande sous les noms successifs de De Grasse, Empress of Australia et Venezuela.

Mais c'est peut-être durant la seconde guerre mondiale que surviennent les moments les plus marquants de son histoire. Pour mémoire, citons son utilisation comme caserne germano-italienne à Bordeaux, son renflouement à Blaye avant sa refonte aux chantiers de Penhoët et son retour sur la ligne de l'Atlantique Nord. Ancien de la Compagnie Générale Transatlantique, il finira italien au large de Cannes après une belle carrière.

L'histoire exceptionnelle de ce paquebot fait l'objet d'une publication de l'agence Adhemar que vous pouvez vous procurer sur notre site.


Notre agence recherche pour vous et met à votre disposition les informations et documents maritimes dont vous avez besoin pour vos publications ou vos recherches. Interrogez-nous :
agence.adhemar(at)yahoo.fr
www.agence-adhemar.com

Les énergies de la mer

L'un de nos correspondants, que nous remercions, nous a fait connaître le site "Les énergies renouvelables de la mer" qui met en valeur les vagues et la mer comme source d'énergie.

De nombreux travaux sont en cours. Et rappellons-nous l'usine marémotrice de la Rance dans les années 60... déjà à l'époque...

Les énergies de la mer

L'un de nos correspondants, que nous remercions, nous a fait connaître le site "Les énergies renouvelables de la mer" qui met en valeur les vagues et la mer comme source d'énergie.

De nombreux travaux sont en cours. Et rappellons-nous l'usine marémotrice de la Rance dans les années 60... déjà à l'époque...

vendredi 19 décembre 2008

Sauvetage espagnol / Spanish salvage

L'échouage à Los Cristianos du ferry Bonanza Express de la compagnie Fred Olsen en décembre 2008 (voir cet article) fut l'occasion de voir dans ce port plusieurs remorqueurs du Salvamento Maritimo et des vedettes de la Garde Civile.

Rio Ara

Punta Salinas

Maria Zambrand

Grounding of Fred Olsen's high speed ferry Bonanza Express in Los Cristianos harbour in december 2008 (more infos here) gave the opportunity to see several salvage tugs and law inforcement vessels.

Les Naufragés (conte de Noël) 2/3

Dans nos archives, nous avons trouvé ce petit livre illustré d’images d’Épinal – Album d'images Les marins Naufragés, Olivier Pinot, éditeur à Épinal. C’est notre conte de Noël commencé le 7 décembre.

En un instant tous les débris du naufrage furent apportés sous les arbres…

«Après un copieux repas de viande fraîche, qui rendit aux naufragés leurs forces si amoindries par trois jours de jeûne forcé, ils se mirent activement aux travaux les plus pressants, c’est-à-dire à la construction d'une cabane entourée d’un enclos de hautes et fortes palissades capables de les protéger contre les bêtes féroces…»

Le chef s’avança le fusil en joue, le tigre, sans lâcher sa victime et voyant approcher ce nouvel adversaire, se tourna vers lui ses yeux injectés de sang, mais le vieux brave tira sans trembler, sa balle brisa le crâne du monstre, qui tomba mort…

«C’était le réveil des habitants de l'île… Voici la musique qui commence, dit le vieux maître d’équipage, à tout à l’heure la danse ; ces coquins vont sentir la chair de nos buffles et venir éprouver la solidité de nos palissades.»

…chaque fois qu’un des rôdeurs s’approchait trop près du camp, on voyait sa carabine s’abaisser
et la détonation était suivie du râle sourd du monstre expirant…


«Les malheureux marins étaient dans une cruelle perplexité, ils venaient de reconnaître dans un terrible exemple l’insuffisance de leurs retranchements.»

…nous aperçûmes à une cinquantaine de pas, un joli petit animal ressemblant beaucoup au chevreuil d’Europe, déjà j’épaulais quand je vis se dresser et bondir au-dessus des hautes herbes une masse noire
qui vint en poussant un sifflement aigu, tomber sur le pauvre animal, comme un arbre que vient d’abattre
la cognée. Au sifflement succéda un bêlement plaintif…

«Le vieux chef que ne quittait plus jamais le matelot qu’il avait sauvé des griffes du tigre, était le principal pourvoyeur du camp. Le soir, à la veillée, retranchés dans leur solide fortin enfin construit, chacun racontait ses aventures de la journée…»

«Nous marchons droit sur le serpent… celui-ci voyant s’avancer deux ennemis qui venaient interrompre son repas, dressa sa tête hideuse ; je tire, mais ma balle qui lui traverse le corps, ne l’arrête pas et avant que j’ai pu faire un mouvement, me voilà à terre avec une singulière écharpe, le gredin s’était enroulé tout autour de moi; déjà il me semblait sentir tous mes os se broyer, son affreuse gueule était là béante devant ma figure.»
A suivre


Les Naufragés (conte de Noël) 2/3

Dans nos archives, nous avons trouvé ce petit livre illustré d’images d’Épinal – Album d'images Les marins Naufragés, Olivier Pinot, éditeur à Épinal. C’est notre conte de Noël commencé le 7 décembre.

En un instant tous les débris du naufrage furent apportés sous les arbres…

«Après un copieux repas de viande fraîche, qui rendit aux naufragés leurs forces si amoindries par trois jours de jeûne forcé, ils se mirent activement aux travaux les plus pressants, c’est-à-dire à la construction d'une cabane entourée d’un enclos de hautes et fortes palissades capables de les protéger contre les bêtes féroces…»

Le chef s’avança le fusil en joue, le tigre, sans lâcher sa victime et voyant approcher ce nouvel adversaire, se tourna vers lui ses yeux injectés de sang, mais le vieux brave tira sans trembler, sa balle brisa le crâne du monstre, qui tomba mort…

«C’était le réveil des habitants de l'île… Voici la musique qui commence, dit le vieux maître d’équipage, à tout à l’heure la danse ; ces coquins vont sentir la chair de nos buffles et venir éprouver la solidité de nos palissades.»

…chaque fois qu’un des rôdeurs s’approchait trop près du camp, on voyait sa carabine s’abaisser
et la détonation était suivie du râle sourd du monstre expirant…


«Les malheureux marins étaient dans une cruelle perplexité, ils venaient de reconnaître dans un terrible exemple l’insuffisance de leurs retranchements.»

…nous aperçûmes à une cinquantaine de pas, un joli petit animal ressemblant beaucoup au chevreuil d’Europe, déjà j’épaulais quand je vis se dresser et bondir au-dessus des hautes herbes une masse noire
qui vint en poussant un sifflement aigu, tomber sur le pauvre animal, comme un arbre que vient d’abattre
la cognée. Au sifflement succéda un bêlement plaintif…

«Le vieux chef que ne quittait plus jamais le matelot qu’il avait sauvé des griffes du tigre, était le principal pourvoyeur du camp. Le soir, à la veillée, retranchés dans leur solide fortin enfin construit, chacun racontait ses aventures de la journée…»

«Nous marchons droit sur le serpent… celui-ci voyant s’avancer deux ennemis qui venaient interrompre son repas, dressa sa tête hideuse ; je tire, mais ma balle qui lui traverse le corps, ne l’arrête pas et avant que j’ai pu faire un mouvement, me voilà à terre avec une singulière écharpe, le gredin s’était enroulé tout autour de moi; déjà il me semblait sentir tous mes os se broyer, son affreuse gueule était là béante devant ma figure.»
A suivre


jeudi 18 décembre 2008

"La Palma"



Voici celui qui est certainement le plus vieux navire du port de Santa Cruz de Tenerife en ce moment. Le vapeur La Palma a été construit en 1912 par W. Harkness & Sons Ltd., de Middlesbrough (UK), pour la Cia de Vapores Correos Interinsulares Canarios. Il navigua dans l'archipel des Canaries de 1912 à 1976, alors sous les couleurs de la Cia Trasmediterranea. Il appartient maintenant à la région de Tenerife. (Photos G. Barnichon - Agence Adhemar)

"La Palma"



Voici celui qui est certainement le plus vieux navire du port de Santa Cruz de Tenerife en ce moment. Le vapeur La Palma a été construit en 1912 par W. Harkness & Sons Ltd., de Middlesbrough (UK), pour la Cia de Vapores Correos Interinsulares Canarios. Il navigua dans l'archipel des Canaries de 1912 à 1976, alors sous les couleurs de la Cia Trasmediterranea. Il appartient maintenant à la région de Tenerife. (Photos G. Barnichon - Agence Adhemar)

mardi 16 décembre 2008

Cap Horn… le film

Cap Horn (titre original Cabo de Hornos), film mexicain de 1957 de Tito Davison, avec Emilio GAETE, Jorge MISTRAL, Carlos MORRIS, Angela PINAL, Silvia PINAL. Drame en noir et blanc Durée : 1h23. D’après un recueil de nouvelles de l'écrivain chilien Francisco Coloane. Filmé au Chili.
Antonio est chasseur de baleines. Au repos dans le port de Valparaiso, il rencontre Jimena dans un bar. Ils vivent une histoire d’amour éphémère avant qu’elle ne disparaisse. Son armateur, Roberto, lui confie la responsabilité d'une nouvelle campagne de pêche. Antonio retrouve la mer avec plaisir mais le souvenir de la femme ne l’a pas quitté. A Punta Arenas, il retrouve Roberto et sa femme… Jimena! Une violente tempête à l'approche du Cap Horn, réunira à jamais Antonio et Jimena.

Cap Horn… le film

Cap Horn (titre original Cabo de Hornos), film mexicain de 1957 de Tito Davison, avec Emilio GAETE, Jorge MISTRAL, Carlos MORRIS, Angela PINAL, Silvia PINAL. Drame en noir et blanc Durée : 1h23. D’après un recueil de nouvelles de l'écrivain chilien Francisco Coloane. Filmé au Chili.
Antonio est chasseur de baleines. Au repos dans le port de Valparaiso, il rencontre Jimena dans un bar. Ils vivent une histoire d’amour éphémère avant qu’elle ne disparaisse. Son armateur, Roberto, lui confie la responsabilité d'une nouvelle campagne de pêche. Antonio retrouve la mer avec plaisir mais le souvenir de la femme ne l’a pas quitté. A Punta Arenas, il retrouve Roberto et sa femme… Jimena! Une violente tempête à l'approche du Cap Horn, réunira à jamais Antonio et Jimena.

dimanche 14 décembre 2008

Guardamar Caliope

Le navire du Salvamento Maritimo espagnol Guardamar Caliope vu à Tenerife (Canaries) en décembre 2008.

samedi 13 décembre 2008

Vu du quai

Sur votre agenda
MARDI 16 DÉCEMBRE 2008 à 20 h au cinéma L'Eden (Entrée libre)
Espace Niemeyer place Gambetta 76600 Le Havre
Projection de courts-métrages sur le thème « Le temps des quais »
en présence d’Aymeric Perroy, secrétaire gal adjoint et responsable scientifique de l’association French Lines et d’Agnès Deleforge, chargée de mission mémoire audiovisuelle du Pôle Image de Haute-Normandie.



Cette projection aura lieu dans le cadre de l’exposition LES QUAIS DANS TOUS LEURS ETATS Ports, docks et dockers, de Boudin à Marquet qui se tient au musée Malraux jusqu’au 25 janvier 2009