vendredi 14 décembre 2012

Le Rubis, champion des sous-marins des F.N.F.L.

Le sous-marin mouilleur de mines Rubis en cale sèche en Grande Bretagne. Remarquez sur le ballast tribord les puits de mines ouverts.
Le Rubis appartenant à la tranche navale 1927 est mis sur cale en 1929 à Toulon, lancé le 30 septembre 1931, il est entré en service en 1932. Il appartenait à la classe Saphir composée de sept sous-marins mouilleurs de mines : Saphir, Turquoise, Nautilus, Rubis, Diamant, Perle et Emeraude.
Ses caractéristiques sont:
déplacement: 669 t / 925 t
dimensions: longueur: 66 m; largeur: 7,20 m; tirant d'eau: 4,90 m
puissance: 1 300 cv/1 000 cv; 2 Diesel Vickers-Normand et 2 moteurs électriques; 2 hélices
vitesse: 12n / 9 n
armement: 1 canon de 75 mm; 5 tubes lance-torpilles de 550 mm; 32 mines
mouillage de mines système Normand-Fenaux
équipage: 3 officiers, 37 hommes
Historique:
A la déclaration de guerre le Rubisest à Bizerte en refonte. Il est alors sous le commandement du lieutenant de vaisseau Georges Cabanier, l'enseigne de vaisseau Henri Rousselot en est le second et succédera à Georges Cabanier au commandement du Rubis en mai 1941.
En janvier 1940, le sous-marin Rubis est affecté à Brest. En avril 1940, il rejoint l'Angleterre ou il restera jusqu'en1945.
Le Rubis effectue avant l'armistice de juin 1940 quatre opérations de mouillage de mines sur les côtes norvégiennes au départ de Dundee. Il rallie les F.N.F.L. dès le 3 juillet 1940. Le 5 septembre 1940, il reprend ses opérations et accomplit vingt-quatre missions de guerre jusqu'en décembre 1944. A l'issue de sa dernière mission il est remis en état et quitte l’Angleterre en juin 1945 pour rejoindre Oran.
Au cours de la guerre, en vingt-huit missions, il a détruit un tonnage ennemi supérieur à celui coulé par tous les autres sous-marins français. Il a mouillé 683 mines, coulant 22 navires. 70% de l'équipage a fait toute la guerre à bord du Rubis, fait unique dans la Marine nationale. Placé en réserve le 1er juillet 1948, il sert alors pour l'instruction des sous-mariniers. Il est condamné le 4 octobre 1949 mais échappe aux chalumeaux des démolisseurs. En effet, il est coulé le 31 janvier 1958 au large du cap Camarat et repose par 41 mètres de fond sur sa quille. Il sert depuis de base ASDIC pour l’entraînement de la Marine et le plaisir des plongeurs.
Alain

Le Rubis, champion des sous-marins des F.N.F.L.

Le sous-marin mouilleur de mines Rubis en cale sèche en Grande Bretagne. Remarquez sur le ballast tribord les puits de mines ouverts.
Le Rubis appartenant à la tranche navale 1927 est mis sur cale en 1929 à Toulon, lancé le 30 septembre 1931, il est entré en service en 1932. Il appartenait à la classe Saphir composée de sept sous-marins mouilleurs de mines : Saphir, Turquoise, Nautilus, Rubis, Diamant, Perle et Emeraude.
Ses caractéristiques sont:
déplacement: 669 t / 925 t
dimensions: longueur: 66 m; largeur: 7,20 m; tirant d'eau: 4,90 m
puissance: 1 300 cv/1 000 cv; 2 Diesel Vickers-Normand et 2 moteurs électriques; 2 hélices
vitesse: 12n / 9 n
armement: 1 canon de 75 mm; 5 tubes lance-torpilles de 550 mm; 32 mines
mouillage de mines système Normand-Fenaux
équipage: 3 officiers, 37 hommes
Historique:
A la déclaration de guerre le Rubisest à Bizerte en refonte. Il est alors sous le commandement du lieutenant de vaisseau Georges Cabanier, l'enseigne de vaisseau Henri Rousselot en est le second et succédera à Georges Cabanier au commandement du Rubis en mai 1941.
En janvier 1940, le sous-marin Rubis est affecté à Brest. En avril 1940, il rejoint l'Angleterre ou il restera jusqu'en1945.
Le Rubis effectue avant l'armistice de juin 1940 quatre opérations de mouillage de mines sur les côtes norvégiennes au départ de Dundee. Il rallie les F.N.F.L. dès le 3 juillet 1940. Le 5 septembre 1940, il reprend ses opérations et accomplit vingt-quatre missions de guerre jusqu'en décembre 1944. A l'issue de sa dernière mission il est remis en état et quitte l’Angleterre en juin 1945 pour rejoindre Oran.
Au cours de la guerre, en vingt-huit missions, il a détruit un tonnage ennemi supérieur à celui coulé par tous les autres sous-marins français. Il a mouillé 683 mines, coulant 22 navires. 70% de l'équipage a fait toute la guerre à bord du Rubis, fait unique dans la Marine nationale. Placé en réserve le 1er juillet 1948, il sert alors pour l'instruction des sous-mariniers. Il est condamné le 4 octobre 1949 mais échappe aux chalumeaux des démolisseurs. En effet, il est coulé le 31 janvier 1958 au large du cap Camarat et repose par 41 mètres de fond sur sa quille. Il sert depuis de base ASDIC pour l’entraînement de la Marine et le plaisir des plongeurs.
Alain

mercredi 28 novembre 2012

27 novembre 1942 la Flotte française se saborde à Toulon

 Vu aérienne de l'arsenal de Toulon lors du sabordage de la flotte. L'emplacement des navires sabordés est indiqué sur la photo. 

Le croiseur lourd Algérie incendié lors du sabordage.

Il y a juste 70 ans la flotte française rassemblée à Toulon se sabordait pour ne pas tomber aux mains des Allemands qui envahissaient la zone libre. (Un article complet est visible sur le blog Adhemar et également sur ce blog.
Alain

27 novembre 1942 la Flotte française se saborde à Toulon

 Vu aérienne de l'arsenal de Toulon lors du sabordage de la flotte. L'emplacement des navires sabordés est indiqué sur la photo. 

Le croiseur lourd Algérie incendié lors du sabordage.

Il y a juste 70 ans la flotte française rassemblée à Toulon se sabordait pour ne pas tomber aux mains des Allemands qui envahissaient la zone libre. (Un article complet est visible sur le blog Adhemar et également sur ce blog.
Alain

Mardis de la Mer, changement de programme


mardi 27 novembre 2012

La flotte de Wrangel, la fin du torpilleur Jivoyi

Torpilleur russe Burnyi identique au Jivoyi disparu en novembre 1920

J' ai eu l'occasion à plusieurs reprises d'évoquer ici la flotte du Général Wrangel évacuant de Crimée à Bizerte via Constantinople les russes blancs fuyant les bolcheviques en novembre et décembre 1920; en particulier; en vous parlant du navire atelier Vulcain, et du remorqueur Iroise.
La traversée de la flotte de Wrangel ne s'est pas fait sans perte par suite des conditions météorologiques épouvantables rencontrées par une flotte hétérogène de 126 navires dont une trentaine de navires de guerre navigant dans des conditions matérielles et humaines très difficiles, les navires en meilleur état remorquant les autres; les 130 000 réfugiés étant entassés sur les navires; une escadre française escortait cette flotte dans des conditions également très difficiles, un aviso français se perdit d'ailleurs sur les cotes de Lesbos. Aujourd'hui j'évoque la perte du torpilleur russe Jivoyi transportant 350 personnes à bord, équipage et réfugiés compris.

Le Jivoyi était un torpilleur du type Boikyi de 350 tonnes, lancé en 1904, semblable aux Jarky, Zorky et Zvonky qui seront internés à Bizerte; il avait quitté le port de Kertch sur la Mer Noire en remorque d'un autre bâtiment parce qu'il manquait de combustible; l'aussière de la remorque ayant cassée au cours de son remorquage par suite de l'état de la mer, il est parti à la dérive et n'a pas été retrouvé en dépit de recherches des avisos français Toul et Duchaffault, du charbonnier russe Dolland, et des torpilleurs russes Bespokoiny et Pilky; le 28 novembre l'aviso français Suippe reprend les recherches sur la cote ouest de la mer Noire également sans résultat; le Jivoyi ne sera jamais retrouvé, il a été déclaré coulé le 16 novembre 1920, jour de sa disparition.

Alain

La flotte de Wrangel, la fin du torpilleur Jivoyi

Torpilleur russe Burnyi identique au Jivoyi disparu en novembre 1920

J' ai eu l'occasion à plusieurs reprises d'évoquer ici la flotte du Général Wrangel évacuant de Crimée à Bizerte via Constantinople les russes blancs fuyant les bolcheviques en novembre et décembre 1920; en particulier; en vous parlant du navire atelier Vulcain, et du remorqueur Iroise.
La traversée de la flotte de Wrangel ne s'est pas fait sans perte par suite des conditions météorologiques épouvantables rencontrées par une flotte hétérogène de 126 navires dont une trentaine de navires de guerre navigant dans des conditions matérielles et humaines très difficiles, les navires en meilleur état remorquant les autres; les 130 000 réfugiés étant entassés sur les navires; une escadre française escortait cette flotte dans des conditions également très difficiles, un aviso français se perdit d'ailleurs sur les cotes de Lesbos. Aujourd'hui j'évoque la perte du torpilleur russe Jivoyi transportant 350 personnes à bord, équipage et réfugiés compris.

Le Jivoyi était un torpilleur du type Boikyi de 350 tonnes, lancé en 1904, semblable aux Jarky, Zorky et Zvonky qui seront internés à Bizerte; il avait quitté le port de Kertch sur la Mer Noire en remorque d'un autre bâtiment parce qu'il manquait de combustible; l'aussière de la remorque ayant cassée au cours de son remorquage par suite de l'état de la mer, il est parti à la dérive et n'a pas été retrouvé en dépit de recherches des avisos français Toul et Duchaffault, du charbonnier russe Dolland, et des torpilleurs russes Bespokoiny et Pilky; le 28 novembre l'aviso français Suippe reprend les recherches sur la cote ouest de la mer Noire également sans résultat; le Jivoyi ne sera jamais retrouvé, il a été déclaré coulé le 16 novembre 1920, jour de sa disparition.

Alain

La flotte de Wrangel, la fin du torpilleur Jivoyi

Torpilleur russe Burnyi identique au Jivoyi disparu en novembre 1920

J' ai eu l'occasion à plusieurs reprises d'évoquer ici la flotte du Général Wrangel évacuant de Crimée à Bizerte via Constantinople les russes blancs fuyant les bolcheviques en novembre et décembre 1920; en particulier; en vous parlant du navire atelier Vulcain, et du remorqueur Iroise.
La traversée de la flotte de Wrangel ne s'est pas fait sans perte par suite des conditions météorologiques épouvantables rencontrées par une flotte hétérogène de 126 navires dont une trentaine de navires de guerre navigant dans des conditions matérielles et humaines très difficiles, les navires en meilleur état remorquant les autres; les 130 000 réfugiés étant entassés sur les navires; une escadre française escortait cette flotte dans des conditions également très difficiles, un aviso français se perdit d'ailleurs sur les cotes de Lesbos. Aujourd'hui j'évoque la perte du torpilleur russe Jivoyi transportant 350 personnes à bord, équipage et réfugiés compris.

Le Jivoyi était un torpilleur du type Boikyi de 350 tonnes, lancé en 1904, semblable aux Jarky, Zorky et Zvonky qui seront internés à Bizerte; il avait quitté le port de Kertch sur la Mer Noire en remorque d'un autre bâtiment parce qu'il manquait de combustible; l'aussière de la remorque ayant cassée au cours de son remorquage par suite de l'état de la mer, il est parti à la dérive et n'a pas été retrouvé en dépit de recherches des avisos français Toul et Duchaffault, du charbonnier russe Dolland, et des torpilleurs russes Bespokoiny et Pilky; le 28 novembre l'aviso français Suippe reprend les recherches sur la cote ouest de la mer Noire également sans résultat; le Jivoyi ne sera jamais retrouvé, il a été déclaré coulé le 16 novembre 1920, jour de sa disparition.

Alain

lundi 26 novembre 2012

8 décembre 1914 : L'autre bataille des Falklands

 Le Scharnhorst, ayant encaissé au moins quinze obus de 305 mm, est en feu, prend du gîte et, à 16 h 04, il chavire, puis coule à 16 h 17. Tout sauvetage rendu impossible par le combat qui continue, il n'y a aucun survivant… Pendant ce temps, le reste de la flotte de Sturdee donne la chasse aux croiseurs légers allemands. Le Leipzig, en queue, est la première victime. Ralenti par les tirs du Glasgow, il finit par être à portée du Cornwall et, à 19 h, il est en feu, deux cheminées et son mât principal abattus, à court de munition, il tente une attaque à la torpille contre le Cornwall et son équipage se prépare à l'évacuation. Le Glasgow se rapproche alors et lui donne le coup de grâce.
Le Leipzig chavire et coule à 21 h 20 ; seuls 18 survivants seront repêchés.
Le Nurnberg (quatrième perte allemande, ne figure pas sur le timbre) est parti seul vers le sud-est avec dix milles d'avance sur son poursuivant, le HMS Kent, théoriquement moins rapide que lui. Mais, à force de prodiges, les mécaniciens britanniques, brûlant tout le bois disponible à bord, arrivent à lui faire donner 25 nœuds et le navire allemand, à la mer depuis plusieurs mois, ne peut donner sa vitesse maximum. À 17 h, le duel d'artillerie s'engage, dans un premier temps à l'avantage du Nurnberg, mais la distance faiblissant, le britannique mieux armé et mieux blindé prend l'avantage et, vers 17 h 30, deux chaudières du Nurnberg explosent, le laissant à la merci de son ennemi maintenant très supérieur en vitesse. À 19 h 26, il finit par chavirer, laissant seulement douze survivants.
Le Dresden parvient à échapper aux poursuites jusqu'au14 mars 1915. 
Nous avons déjà rencontré, dans ces pages, une guerre des Malouines, mais ces îles avaient déjà été le lieu d'une grande bataille que commémore ce timbre en forme de tableau de chasse. En effet, au cours de cette confrontation, le 8 décembre 1914, la Royal Navy ne perdit pas de bateau (10 morts et 19 blessés) alors que la marine impériale allemande fut anéantie perdant deux croiseurs cuirassés et deux légers ainsi que 1871 marins.
La bataille des Falklands est une bataille navale de la Première Guerre mondiale qui eut lieu au large des îles Malouines (Falkland Islands en anglais). L'escadre des croiseurs est-asiatique allemande, aux ordres du vice-amiral Maximilian von Spee, victorieux le mois précédent à la bataille de Coronel, y fut anéantie par les forces de l'amiral Frederick Charles Doveton Sturdee. Cette victoire écrasante de la Royal Navy mit fin à tout espoir allemand de menacer la navigation commerciale dans l'Empire britannique, autrement qu'avec des moyens sous-marins.
Des cinq navires allemands engagés, un seul survit à la journée, le Dresden. Il parvient à échapper aux poursuites jusqu'au14 mars 1915, quand le HMS Kent de la classe Monmouth et le Glasgow le découvrent avec ses machines en panne, dans l'archipel Juan Fernández. Le dernier navire allemand opérant outre-mer à cette époque, est le Königsberg, enfermé dans l'estuaire du fleuve Rufiji en Tanzanie.

8 décembre 1914 : L'autre bataille des Falklands

 Le Scharnhorst, ayant encaissé au moins quinze obus de 305 mm, est en feu, prend du gîte et, à 16 h 04, il chavire, puis coule à 16 h 17. Tout sauvetage rendu impossible par le combat qui continue, il n'y a aucun survivant… Pendant ce temps, le reste de la flotte de Sturdee donne la chasse aux croiseurs légers allemands. Le Leipzig, en queue, est la première victime. Ralenti par les tirs du Glasgow, il finit par être à portée du Cornwall et, à 19 h, il est en feu, deux cheminées et son mât principal abattus, à court de munition, il tente une attaque à la torpille contre le Cornwall et son équipage se prépare à l'évacuation. Le Glasgow se rapproche alors et lui donne le coup de grâce.
Le Leipzig chavire et coule à 21 h 20 ; seuls 18 survivants seront repêchés.
Le Nurnberg (quatrième perte allemande, ne figure pas sur le timbre) est parti seul vers le sud-est avec dix milles d'avance sur son poursuivant, le HMS Kent, théoriquement moins rapide que lui. Mais, à force de prodiges, les mécaniciens britanniques, brûlant tout le bois disponible à bord, arrivent à lui faire donner 25 nœuds et le navire allemand, à la mer depuis plusieurs mois, ne peut donner sa vitesse maximum. À 17 h, le duel d'artillerie s'engage, dans un premier temps à l'avantage du Nurnberg, mais la distance faiblissant, le britannique mieux armé et mieux blindé prend l'avantage et, vers 17 h 30, deux chaudières du Nurnberg explosent, le laissant à la merci de son ennemi maintenant très supérieur en vitesse. À 19 h 26, il finit par chavirer, laissant seulement douze survivants.
Le Dresden parvient à échapper aux poursuites jusqu'au14 mars 1915. 
Nous avons déjà rencontré, dans ces pages, une guerre des Malouines, mais ces îles avaient déjà été le lieu d'une grande bataille que commémore ce timbre en forme de tableau de chasse. En effet, au cours de cette confrontation, le 8 décembre 1914, la Royal Navy ne perdit pas de bateau (10 morts et 19 blessés) alors que la marine impériale allemande fut anéantie perdant deux croiseurs cuirassés et deux légers ainsi que 1871 marins.
La bataille des Falklands est une bataille navale de la Première Guerre mondiale qui eut lieu au large des îles Malouines (Falkland Islands en anglais). L'escadre des croiseurs est-asiatique allemande, aux ordres du vice-amiral Maximilian von Spee, victorieux le mois précédent à la bataille de Coronel, y fut anéantie par les forces de l'amiral Frederick Charles Doveton Sturdee. Cette victoire écrasante de la Royal Navy mit fin à tout espoir allemand de menacer la navigation commerciale dans l'Empire britannique, autrement qu'avec des moyens sous-marins.
Des cinq navires allemands engagés, un seul survit à la journée, le Dresden. Il parvient à échapper aux poursuites jusqu'au14 mars 1915, quand le HMS Kent de la classe Monmouth et le Glasgow le découvrent avec ses machines en panne, dans l'archipel Juan Fernández. Le dernier navire allemand opérant outre-mer à cette époque, est le Königsberg, enfermé dans l'estuaire du fleuve Rufiji en Tanzanie.

mercredi 21 novembre 2012

Hospital Ship USNS Mercy visit Samar, Philippines...


Hospital Ship USNS Mercy visit Samar, Philippines
Hospital Ship USNS Mercy visit Samar, Philippines. Hospital ship USNS Mercy. By RICKY BAUTISTA June 18, 2012. CATBALOGAN CITY – The San Diego-based Navy hospital ship USNS Mercy is now in Samar Philip...
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Interesting point of view for Northern Sea...

Gilles Barnichon
Northern Sea Route: Chokepoint Contingency
Unanticipated incidents restricting or blocking the world's sea lines of communication (SLOCs) at chokepoints such as the Suez Canal, Bab el-Mandeb, the Strait of Malacca, and others in the greater So...
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Voyager avec Champollion

Champollion, des Messageries maritimes.
Lancé le 16 mars 1924 à La Ciotat, Champollion est affecté comme son sistership Mariette Pacha à la ligne rapide d'Egypte-Syrie (Alexandrie, Port-Saïd, Beyrouth). Il subit d'importantes transformations en 1934 (allongement, modification de l'avant et des turbines). A son bord ont voyagé nombre d'émigrants juifs se rendant en Palestine avant la guerre. Pendant la guerre, il sert de transport de troupes. (voir site Messageries maritimes)
Champollion a aussi été à l'affiche grâce à Sandy-Hook et Marin Marie.

Champollion d'avant 1951 (trois cheminées) vu par Sandy-Hook.

Voyager avec Champollion

Champollion, des Messageries maritimes.
Lancé le 16 mars 1924 à La Ciotat, Champollion est affecté comme son sistership Mariette Pacha à la ligne rapide d'Egypte-Syrie (Alexandrie, Port-Saïd, Beyrouth). Il subit d'importantes transformations en 1934 (allongement, modification de l'avant et des turbines). A son bord ont voyagé nombre d'émigrants juifs se rendant en Palestine avant la guerre. Pendant la guerre, il sert de transport de troupes. (voir site Messageries maritimes)
Champollion a aussi été à l'affiche grâce à Sandy-Hook et Marin Marie.

Champollion d'avant 1951 (trois cheminées) vu par Sandy-Hook.

lundi 19 novembre 2012

dimanche 18 novembre 2012

Le brise-glace finlandais Botnica devient estonien


L'importance du rôle des brise-glaces dans l'activité économique des pays scandinaves n'est plus à démontrer. Mais ce sont des navires de haute technologie et, par conséquent, des navires chers à construire, à utiliser. C'est pourquoi, au milieu des années 80, la marine marchande finlandaise décida de mettre en application son concept de brise-glace polyvalent à savoir brise-glace de service public en hiver et navire « multi-services » pour le bénéfice d'un affréteur privé en été. Les premiers navires à avoir été conçus selon ce principe furent Fennica (mis en service en 1993) et Nordica (mis en service en 1994). Dans le même esprit, un troisième navire est construit à Rauma par le chantier Finnyards et livré le 1er juillet 1998 sous le nom de Botnica (IMO 9165877). il est légèrement plus petit que les navires précédents, moins puissant aussi mais bénéficie de nouveaux systèmes de propulsion.

Comme prévu, Botnica va donc avoir une double vie. De 1998 à 2012, il travaille durant l'hiver pour l'Administration maritime finlandaise ou les différentes compagnies publiques successives qui la représentent - Fintaship (2004-2010) puis Arctia Shipping (2010-2012) – puis, au retour de l'été, des équipements temporaires sont installés et en font un navire apte au travail off-shore. Ainsi, il travaillera successivement pour DSND Offshore, Subsea 7, TS Marine mais, à partir de 2008, les affrètements deviennent plus difficiles à trouver et, encore pire, durant la saison hivernale 2010-2011, Botnica reste désarmé comme il le sera encore au cours de l'hiver suivant. Les mois s'écoulent et le brise-glace reste dans le port de Trieste...

Plusieurs péripéties (contrats estivaux non payés, affaires de corruption au sein de l'administration maritime...) et des déceptions techniques (le navire s'est montré moins efficace dans la lutte conte les glaces que ses prédécesseurs peut être en raison, entre autres, d'un manque de puissance - certains ont même décrit ses moteurs comme le cauchemar des ingénieurs !) provoquent des déceptions économiques, le navire coûte cher à entretenir pour des services rendus jugés trop faibles.

Toutes ces raisons justifient la cession du navire, officialisée le 24 octobre 2012, par Arctia Shipping au port de Tallin (Estonie) pour la somme de 50 millions d'euros. Il remplacera ainsi le Tarmo, ancien finlandais, construit en 1963.


Voir tous les clichés de Botnica sur shipsspotting.com

Tous clichés de cet article DR.

Vous pouvez retrouvez notre activité sur / Meet us on : www.facebook.com/navires.specialises

lundi 12 novembre 2012

Paquebot Corsica de la compagnie Fraissinet

Corsica : 79,5 m par 8,7 m, JB 1295 tx, PL 650 tonnes
2 hélices, machine de 2500 CV, 17,5 noeuds, 100 passagers en cabine.
Corsica, construit à Nantes en 1904. Acheté en 1906 par la compagnie Fraissinet à la compagnie Méditerranéenne de Navigation pour le service de Corse. Refondu en 1913 avec la suppression d'une des deux cheminées. Démoli en 1930 à la Spezia.

Paquebot Corsica de la compagnie Fraissinet

Corsica : 79,5 m par 8,7 m, JB 1295 tx, PL 650 tonnes
2 hélices, machine de 2500 CV, 17,5 noeuds, 100 passagers en cabine.
Corsica, construit à Nantes en 1904. Acheté en 1906 par la compagnie Fraissinet à la compagnie Méditerranéenne de Navigation pour le service de Corse. Refondu en 1913 avec la suppression d'une des deux cheminées. Démoli en 1930 à la Spezia.

mercredi 7 novembre 2012

lundi 29 octobre 2012

La lettre des paquebots n°83 vient de paraître



Le numéro 83 (3e trimestre 2012) de La Lettre des paquebots de l'Amap (Association méditerranéenne des amis des paquebots) vient de sortir. Renseignements auprès du cdt Jean-Claude GAZANO 
Courrier électronique: jeansim.gazano@wanadoo.fr
Au sommaire de ce numéro
Pour plus d'informations sur ce numéro voir la page Amap de ce blog.

vendredi 26 octobre 2012

8 septembre 1923 : sept destroyers US à la côte… la catastrophe de Honda Point

Les sept destroyers US échoués sur les rochers.
Le destroyer US DD310 S P Lee avant son échouage.
 Les destroyers DD310 SP Lee et DD311 Nicolas échoués.
  La catastrophe de Honda Point est la plus grande survenue en temps de paix à la marine américaine.
Le 8 septembre 1923, 14 destroyers de la classe Clemson effectuent des exercices de navigation en groupe, tout en se dirigeant vers leur base de San Diego en Californie. Au cours de la manœuvre, les destroyers se mettent sur une file de 4 km de long, le destroyer DD261 Delphy, navire amiral est en tête. Le brouillard se lève et s'épaissit, les navires naviguent maintenant à l'estime, la flottille longe la côte rocheuse et se dirige grâce aux radiophares, le Delphyvire pour prendre le canal de Santa Barbara, mais une erreur sur sa position le fait se jeter sur les rochers. Son commandant commet alors une seconde erreur toujours due a une position erronée, et demande à ceux qui le suivent de dégager sur la gauche pour entrer dans le canal, ce qui a pour effet de les précipiter également à la côte.
Les cinq derniers destroyers de la file arrivent à éviter le désastre par miracle, deux s'en tirent sans trop de casse, mais sept destroyers sont échoués. Les secours s'organisent depuis la terre et les bateaux de pêche présents sur les lieux, mais vingt-trois marins meurent noyés.
Le résultat est pitoyable. Les destroyers Delphy, S P Lee, Young, Woodbury, Nicolas, Fuller et Chauncey sont perdus sur les rochers, et durent être envoyés à la démolition. Les destroyers Farragut et Somers endommagés, réussissent à se dégager, seul cinq s'en tirent sans dommages.
Les commandants passèrent en cours martiale, il leur fut reproché un manque de prudence étant donné les dangers de la côte et l'incertitude sur la vitesse des navires et la fiabilité des relèvements radio. 
Alain

8 septembre 1923 : sept destroyers US à la côte… la catastrophe de Honda Point

Les sept destroyers US échoués sur les rochers.
Le destroyer US DD310 S P Lee avant son échouage.
 Les destroyers DD310 SP Lee et DD311 Nicolas échoués.
  La catastrophe de Honda Point est la plus grande survenue en temps de paix à la marine américaine.
Le 8 septembre 1923, 14 destroyers de la classe Clemson effectuent des exercices de navigation en groupe, tout en se dirigeant vers leur base de San Diego en Californie. Au cours de la manœuvre, les destroyers se mettent sur une file de 4 km de long, le destroyer DD261 Delphy, navire amiral est en tête. Le brouillard se lève et s'épaissit, les navires naviguent maintenant à l'estime, la flottille longe la côte rocheuse et se dirige grâce aux radiophares, le Delphyvire pour prendre le canal de Santa Barbara, mais une erreur sur sa position le fait se jeter sur les rochers. Son commandant commet alors une seconde erreur toujours due a une position erronée, et demande à ceux qui le suivent de dégager sur la gauche pour entrer dans le canal, ce qui a pour effet de les précipiter également à la côte.
Les cinq derniers destroyers de la file arrivent à éviter le désastre par miracle, deux s'en tirent sans trop de casse, mais sept destroyers sont échoués. Les secours s'organisent depuis la terre et les bateaux de pêche présents sur les lieux, mais vingt-trois marins meurent noyés.
Le résultat est pitoyable. Les destroyers Delphy, S P Lee, Young, Woodbury, Nicolas, Fuller et Chauncey sont perdus sur les rochers, et durent être envoyés à la démolition. Les destroyers Farragut et Somers endommagés, réussissent à se dégager, seul cinq s'en tirent sans dommages.
Les commandants passèrent en cours martiale, il leur fut reproché un manque de prudence étant donné les dangers de la côte et l'incertitude sur la vitesse des navires et la fiabilité des relèvements radio. 
Alain

mardi 23 octobre 2012

Le bac Gustave Perreau entre île de Ré et La Pallice

Avant l'ouverture du pont de l'île de Ré en 1988, il y avait cinq bateaux qui assuraient la navette depuis La Pallice. Parmi ceux-ci, le Gustave-Perreau était un ancien LCT de la marine qui entra en service tel quel avant d'être transformé en ferry.
La barge de débarquement servant de bac. Coll delboca
Le LCT avant transformation. Coll Bernezac
Le Gustave Perreau après transformation. (Coll agence Adhémar)

Le bac Gustave Perreau entre île de Ré et La Pallice

Avant l'ouverture du pont de l'île de Ré en 1988, il y avait cinq bateaux qui assuraient la navette depuis La Pallice. Parmi ceux-ci, le Gustave-Perreau était un ancien LCT de la marine qui entra en service tel quel avant d'être transformé en ferry.
La barge de débarquement servant de bac. Coll delboca
Le LCT avant transformation. Coll Bernezac
Le Gustave Perreau après transformation. (Coll agence Adhémar)